ASSOCIATION DE FAMILLES SUISSES
(AFS)

Sous le nom ASSOCIATION DE FAMILLES SUISSES (AFS) est constituée une association de noblesse pour la Suisse à but non lucratif.

L’association est politiquement et confessionnellement neutre; elle adhère aux acquis de l’état de droit démocratique et à l’héritage spirituel et culturel de l’Occident.

Fondation

L’AFS a été fondée en 1982. Ses membres sont originaires de familles appartenant à la noblesse. En grande majorité ces familles sont d’origine suisse; l’AFS accepte aussi des familles nobles d’origine étrangère résident en Suisse.

Buts

Consciente que les familles historiques européennes ont de tout temps attaché de l’importance aux mutuelles relations internationales, l’AFS se donne pour but de promouvoir

  • l’intérêt de ses membres pour l’histoire de leurs familles et de la Suisse, en relation avec l’histoire de l’Europe;
  • les contacts de ses membres avec des associations étrangères analogues et des membres de familles historiques des différentes régions de l’Europe;
  • l’intérêt, parmi les jeunes, pour la chose publique;
  • l’entraide sous toutes ses formes.

L’AFS désire surtout permettre aux jeunes de rencontrer d’autres jeunes nobles ayant le sens des traditions et de valeurs similaires; l’AFS met l’accent sur les rencontres des familles, les activités pour le groupe des jeunes adultes et sur l’importance d’échange de jeunes.

Activités

L’AFS propose entre autres

  • une assemblée générale;
  • une conférence suivie d’un dîner;
  • un bal tous les deux ans;
  • des sorties familiales (visites de musées et expositions);
  • des activités pour des jeunes adultes;
  • l’échange de Jeunes (Jugendaustausch).

Présidents

  • Edgar Brunner, Thüring von Erlach, Nicolas de Buman (1982-1990)
  • Thüring von Erlach, Edgar Brunner (1990-1995)
  • Nicolas Buman (1995-2000)
  • Béatrix de Sury d’Aspremont (dès 2000)

Présidents du Groupe des Jeunes

  • Nicolas de Buman (1982-1989)
  • Etienne von Streng (1989-1990)
  • Oliver von Schulthess (1990-1994)
  • Catherine Glutz von Blotzheim (1994-1996)
  • Hippolyte de Weck (1996-1997)
  • Georg von Nostiz-Rieneck (1997-2008)
  • Alexander Glutz von Blotzheim (2008-2014)
  • Ladislas-Joachim de Sury d’Aspremont (dès 2014)

Secrétariat

Depuis 2000 auprès de Béatrix de Sury d’Aspremont, Présidente

Publication

Bulletin annuel de l’AFS

Site internet

www.afsuisses.ch

Les Noblesses Helvétiques

La Confédération suisse actuelle n’est constituée que depuis 1848, par contre une Confédération d’États liés entre eux par des traités ou des alliances existe depuis leur indépendance du Saint Empire, soit dès 1499. Ces états avaient le droit d’anoblir ou non, le pouvoir suprême étant entre les mains de leur Conseil souverain. C’est la raison pour laquelle l’origine des noblesses est diverse, notamment :

Au Moyen Âge, dans le territoire de la Suisse actuelle nous trouvons une noblesse féodale et une structure sociale, économique et politique qui ne se différenciaient en rien de la situation générale dans les autres régions de l’Empire. D’où l’existence d’une certaine noblesse féodale.

À partir du XVème siècle, avec leur avènement, des villes comme Berne, Lucerne, Fribourg et Soleure formèrent des Etats aristocratiques dont le pouvoir suprême était entre les mains du Conseil souverain. Ce Conseil était le prince du pays et les habitants se trouvaient à l’égard de ce Conseil dans la même situation juridique que les sujets envers leur Roi dans les monarchies. La différence est que le Conseil souverain de ces républiques n’était pas une personne physique mais une collectivité qui se renouvelait par cooptation, obéissant ainsi aux principes aristocratiques les plus stricts. Ainsi on assiste à la création d’une noblesse autochtone d’origine bourgeoise qui s’unit avec la noblesse féodale.

Dans les principautés des princes-évêques telles que Bâle, Coire, Constance et Sion, ainsi que dans les principautés régies par les abbayes telles que Saint-Gall, nous trouvons une noblesse qui a pu s’affirmer jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

Dans le Haut Moyen-Âge, Neuchâtel faisait partie du royaume de Bourgogne. En 1032 l’empereur franc Conrad II reçut Neuchâtel en héritage de sorte qu’elle devint principauté indépendante du Saint Empire, sous la régence de la Maison d’Orléans-Longueville jusqu’en 1707, puis sous la Maison des Hohenzollern jusqu’en 1848. Nous avons donc une noblesse féodale et des familles anoblies par le Roi de France, puis par le Roi de Prusse.

Depuis la fin de l’Ancien Régime il n’y a plus de nouveaux nobles d’origine d’un des états souverains helvétiques en l’occurrence les cantons.

Un article constitutionnel stipule que dans la Suisse actuelle il n’y a ni pays sujet, ni privilège de lieu, de naissance, de personne ni de famille. La noblesse n’ayant pas d’existence légale, les citoyens suisses ne portent pas de titre de noblesse, ni à l’état civil, ni dans les relations officielles ou administratives, ni en pratique dans les relations professionnelles.

Dans les registres de l’état civil, la particule est souvent considérée partie intégrante du nom ou non inscrite.

02/11/2018